"Je suis belle et ronde et je plais.
J'ai du caractère, je suis vraie.
Mais quel est ce monde inhumain
Qui veut que l'on fonde du bassin ?"
"Hymne à la Ronde" de Pascal Vantès
Cette artiste est née en 1954. Elle fait ses études à l'école sup. des arts appliqués à paris. Tout y était passionnant, si ce n'est l’état d'esprit ambiant
trop conceptuel, qui ne convenait pas à la minutie de Jeanne. Après dix ans de maturation et d'expérimentation en décoration intérieure, Jeanne
retrouve le goût de peindre. Depuis 1992 elle est présente dans de nombreuses galeries et salons en France, en Allemagne et aux Pays-Bas.
Curled up in their languid dreams, absorbed in their sea-side activities,
Jeanne Lorioz' nymphs turn their pretty backs to us so that we can
delight in their voluptuous curves. Chiseled with tenderness in the
morning's blue-grey metallic light or decked out in the coppery gold of a
late summer afternoon, their delicate postures evoke the elegance of
antique scholars and the arabesque movements of Ingres-like virgin
slaves.
Like the Baigneuse Valpinçon or the portraits of Mme. Moitessier, the
generous bodies of these women are so many pretexts for the artist to
escape from standard canons of beauty, playing as she does with carnal,
unusual lines. To sublimate their fleshly profiles, it seems like certain
Flemish and Italian artists from the 15th century have whispered a few
of their secrets...